Après La Gentillesse en 2016, Christelle Harbonn poursuit son exploration d’un thème qui lui est cher : le désir et ses diverses transgressions.
Inspiré notamment de L’Éveil du printemps de Frank Wedekind, Épouse-moi, tragédies enfantines, offre avec humour et subtilité une succession de portraits inspirants, dérangeants, actuels, pour dire la difficile conciliation du désir et du réel. Écrasées par des attentes qu’elles ne peuvent satisfaire, cinq personnes cherchent par tous les moyens à écouter leurs désirs et à les vivre.
Épouse-moi évoque la passion et la croyance, ne serait-ce qu’un instant, que le meilleur est à venir et qu’on peut être signataire de sa vie.
Christelle Harbonn est lauréate de la bourse d’écriture à la mise en scène de l’association Beaumarchais-SACD pour l’écriture de cette pièce.
Avec Malo Martin, Marianne Houspie, Blandine Madec, Asja Nadjar, Sébastien Rouiller, Gilbert Traïna
Assistante à la mise en scène Calypso Baquey Scénographie Laurent Le Bourhis Assistante à la scénographie Clémence Marin Création sonore Sébastien Rouiller Création lumière Sébastien Lemarchand Création costumes Inéha Costerousse Régie générale Marion Piry Régie son Gwénnaëlle Roulleau
Christelle Harbonn nous revient avec une pièce une fois encore sur le désir. Épouse-moi pose avec clairvoyance la seule question qui compte, le sens de la vie. L’écriture scénique est géniale. Le rythme est implacable et parfait. [...] La pièce qui nous saisit durant 1H35 nous offre des moments inoubliables de ravissements. Les comédiens sont accomplis; Blandine Madec est brillante. Épouse-moi doit être vue et revue, par les ados, les adultes, les parents, les professeurs. Elle est une contribution artistique dont on se sort pas indemne.
David Rofé-Sarfaty, Toute La Culture, mars 2019
Une pièce qui offre une succession de portraits inspirants, dérangeants, actuels.
P.-D. G., Var Matin, mars 2019
Il leur faudra une tragédie pour s’extirper de la torpeur quotidienne d’une petite banlieue suburbaine bordée par une forêt de conte, où toutes les maisons se ressemblent ; la tragédie, qui vient précisément révéler la possibilité de sursaut, de changement, qui peut révéler l’humanité de l’homme sous son vernis quotidien lorsque celui-ci vient à craquer de manière irrémédiable. Dès lors, Blandine, Adrien et les autres s’entrechoquent sur ce plateau où l’on distinguera un onirisme qui n’est pas sans évoquer celui d’un Joël Pommerat ou d’un Wajdi Mouawad, à la lisière du fantastique et de l’épopée contemporaine. Portée par des comédiens d’une grande justesse.
Noémie Regnaut, La gazette des festivals, mars 2019
Une création polyphonique peaufinée à la Criée et qui s’inspire de Frank Wedekind, Mikhaïl Boulgakov et Haruki Murakami. La metteure en scène y ouvrage des récits croisés pour mieux faire éclater sur le plateau la rencontre difficile entre désir et réel. Christelle Harbonn a travaillé avec la même équipe de comédiens que lorsqu’elle avait créé La Gentillesse, en 2016 au même endroit. Avec ses « tragédies enfantines », elle offre des portraits comme on promène un miroir de l’affranchissement nécessaire à l’acceptation de sa singularité, de son identité.
Gwenola Gabellec, La Provence, février 2019
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Production La Criée - Théâtre National de Marseille
Coproduction Compagnie Demesten Titip, Les Théâtres, CNCDC de Châteauvallon, Extrapole - Plateforme de production soutenue par la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur , le 3 bis f lieu d’arts contemporains.
Avec le soutien du collectif 12 de Mantes-la-Jolie et la participation artistique du Jeune théâtre national
Création 2019
+ dossier de production
+ revue de presse
Photos © Clément Vial
Conditions techniques Mur à mur : 12 m minimum Ouverture au cadre : 9 m minimum Profondeur 7,5 m minimum Hauteur sous grill : 6 minimums (si inférieur nous contacter) Pré montage lumière du gril et boîte noire Montage à J-1 Transport décor 20m3 |