Entre mélodrame et comédie satirique, Ivan Viripaev, célèbre auteur russe contemporain, imagine une oeuvre déclinée en courtes séquences. Partition musicale où se rejoue en sept variations notre rapport à la mort et tout ce qu'elle fait surgir dans le comportement humain de l’humour au ridicule, du grotesque à la douleur profonde.

Dans le salon réservé aux familles de cet hôpital de quartier, entre l'annonce de la mort d’un des leurs et la signature de l'acte de décès, six personnages hauts en couleur rient, se trahissent, se déchirent, s’aiment... Les vies se racontent par fragments, se décalent étonnamment à chaque variation de cette « Danse-Delhi ».
La musique live ouvre chaque pièce selon la tonalité , le rythme, la couleur singulière de la comédie. La mise en scène déploie avec virtuosité les contradictions de notre rapport au monde, les non-dits et nos peurs. 

Coproduction La Criée

Dans la presse

Danse «Delhi», nouveau regard. (...) Sans doute cette étrange pièce a-t-elle fait l’objet d’autres mises en scène, mais celle de Gaëlle Hermant, prévue il y a plusieurs mois mais empêchée par les confinements, va nous marquer, tout autant qu’au moment de sa découverte.
Armelle Héliot - « Le Journal d’Armelle Héliot »

Dix ans après la création de Danse « Delhi » du russe Ivan Viripaev par Galin Stoev, Gaëlle Hermant renoue avec cette pièce en sept pièces où la vérité, la mort et l’amour ont et donnent le tournis. Les acteurs se régalent. Leur plaisir contamine le public.
Blog Jean-Pierre Thibaudat - Médiapart

Danser avec les morts, ce n’est pas triste. (...) Cet univers que met en scène Gaëlle Hermant est à la fois amer et feutré. (...) Et cette nouvelle création est en cela joliment ciselée.
Gérald Rossi - L'Humanité

Et comme la mise en scène de Gaëlle Hermant est impeccable, malgré un contexte douloureux, le public ne s’y est pas trompé et a longuement applaudi. Si vous le pouvez, allez à Saint-Denis, vous ne le regretterez pas… C’est sans doute un des meilleurs spectacles d’une rentrée pas très enthousiasmante…
Philippe du Vignal - Théâtre du blog

Danse «Delhi» de Ivan Viripaev, mise en scène tout en intensité par Gaëlle Hermant. (...) Elle brille dans la restitution de la construction dramaturgique d’un texte sur la peur de la mort, de la douleur et de la vie.
David Rofé-Sarfati -Toute la culture

... Avec le culot d’oser une telle mise en scène en temps de pandémie, Gaëlle Hermant investit l’humour cruel d’Ivan Viripaev et nous donne rendez-vous à l’hôpital pour une drôle de danse avec la mort.
Patrick Sourd - Les Inrocks