Aux confins de l’Ethiopie, Hans Silvester a photographié pendant six ans des tribus où hommes, femmes, enfants, vieillards sont les génies de l’art contemporain. Leurs corps sont leurs toiles et leurs doigts des pinceaux.
Le photographe allemand a sillonné l’Afrique, à la rencontre de tribus qui vivent en marge du monde moderne. Un travail de longue haleine qui lui a permis de collecter des images uniques. Voyage chez les peuples de l’Omo. Stupéfiant !
VERNISSAGE Vendredi 8 février à 19h
Sa dernière exposition, sur les Peuples de l’Omo, présente une belle galerie de photos prises en Éthiopie, dans une vallée classée au patrimoine mondial de l’Unesco. L’objectif d’Hans Silvester a saisi les étonnantes peintures corporelles du peuple Surma, une tribu d’éleveurs semi-nomade dont la seule richesse est le troupeau de vaches et la kalachnikov devenue monnaie d’échange et le quotidien des Benchs, une ethnie chrétienne sédentarisée de paysans qui ne vit que de l’agriculture et où hommes et animaux partagent le même toit.
[...] Son oeuvre est un tout qui nous dit la beauté du monde et témoigne d’une grande indépendance. Hans Silvester ne cherche jamais l’effet, il choisit ses sujets et se laisse porter par la chance, bonne fée dévouée à ceux qui, persévérants, la sollicitent. Ses images, choisies parmi des milliers, dessinent l’aventure d’un homme et de la création photographique. Joëlle Ody