Réserver
en ligne
Recherche

RÉSERVEZ VOS BILLETS EN LIGNE OU PAR TÉLÉPHONE AU 04 91 54 70 54

Fermer
Retour à la liste des spectacles

Le journal d’Anne Frank

  • Opéra monodrame Grigori Frid
  • Direction musicale Marc Albrecht
  • Soprano Emilie Pictet
  • Récitante Macha Makeïeff

Le monodrame pour soprano et ensemble orchestral Le Journal d’Anne Frank du compositeur russe Grigori Frid est l’adaptation lyrique du célèbre journal d’Anne Frank, jeune fille juive enfermée avec ses proches dans une cachette à Amsterdam durant l’occupation des Pays-Bas par les nazis, pendant la seconde guerre mondiale.

L’adolescente commence à se confier à son Journal le 12 juin 1942, le jour de ses treize ans, et y écrira pour la dernière fois, le 1er Août 1944. Déportée avec toute sa famille vers les camps d’extermination nazis, Anne meurt du typhus dans le camp de Bergen-Belsen quelques semaines avant la libération. 

Cette oeuvre forte et bouleversante fut donnée en création mondiale, dans sa version réduite pour piano, à Moscou en 1972. Elle est créée ici dans sa version allemande avec la soprano suisse Emilie Pictet et un ensemble orchestral dirigé par le chef de renommée internationale Marc Albrecht. Par la lecture d’extraits du Journal, Macha Makeïeff permet de donner un éclairage complémentaire à la sélection du compositeur.

Depuis 2004, le Festival Musiques interdites a réhabilité des oeuvres musicales majeures interdites par les dictatures nazie et stalinienne. Avec cette recherche de répertoires nouveaux ou disparus, la portée culturelle du festival se double intrinsèquement d’une mission pédagogique et citoyenne.

« Quand je regarde le ciel, je pense que toutes ces horreurs auront une fin et que le calme et la paix règneront à nouveau en ce monde »  Anne Frank, extrait du Journal

Création en France de la version allemande au Théâtre de La Criée.

 

Ensemble instrumental de l’Orchestre Philharmonique de Marseille composé des musiciens  Da-Min Kim violon, Xavier Chatillon violoncelle, Jean-Bernard Brière contrebasse, Jean-Marc Boissière flûte, Alain Geng clarinette, Frédéric Baron basson, Anthony Abel trompette, Bernard Boellinger percussions et Vladik Polionov piano, célesta

Dossier de presse

« Entartete Musik » – Musique Dégénérée
Sous ce générique, les responsables culturels nazis mirent à l’index, dès 1933, les compositeurs les plus importants du début du siècle. Ces compositeurs, qu’ils aient disparu en déportation ou dans l’anonymat de l’exil, n’ont toujours pas retrouvé la place primordiale qui devrait être la leur dans la vie musicale de notre temps. Personne : sous cette absence d’identité, la dictature stalinienne de l’aprèsguerre condamna à son tour au néant les compositeurs de l’Est qui avaient survécu au génocide culturel nazi.