L'Homosexuel ou la difficulté de s'exprimer
- De Copi (1939-1987)
- Mise en scène Thibaud Croisy
Avec François Deblock, Mathieu Delmonté, Clément Durand, Anke Engelsmann, Gérôme Ferchaud, Julien Gaspar-Oliveri, Jacques Hadjaje, Clara Mayer, Liza Alegria Ndikita, Marc Plas, Antoine Raffalli, Matthieu Tune, Damien Zanoly avec la participation de Tatiana Frolova
Cuivres Anthony Caillet Accordéon Marion Chiron Percussions Benoît Prisset
Collaboration artistique Mélodie-Amy Wallet Scénographie Véronique Chazal et Jean Bellorini Lumière Jean Bellorini assisté de Mathilde Foltier-Gueydan Son Sébastien Trouvé Costumes Macha Makeïeff assistée de Laura Garnier Coiffure et maquillage Cécile Kretschmar Vidéo Marie Anglade Construction du décor et confection des costumes les ateliers du TNP
Le texte est publié aux éditions Les Solitaires Intempestifs
Production Théâtre National Populaire Coproduction Espace Jean Legendre – Théâtre de Compiègne ; Maison de la Culture d’Amiens– Pôle européen de création et de production ; La Coursive - Scène nationale de La Rochelle (en cours)
«Jean Bellorini recrée la comédie loufoque de Nicolaï Erdman en français, avec les interprètes de la troupe informelle qu’il anime et fait vivre, de spectacle en spectacle. Une proposition tout en éclats : entre drôlerie, fulgurances existentielles et saillies du réel. » — La Terrasse
“Nicolaï Erdman, une fureur de vivre russe à Villeurbanne. Jean Bellorini ressuscite avec brio Le Suicidé, comédie géniale sur la dépression d’une société soviétique confite dans la terreur.” — Le Temps
“L’histoire de la pièce, qui fut interdite avant même d’être jouée, et sa cible, la violence et l’oppression d’un régime autoritaire sur l’individu, résonnent inévitablement avec l’actualité en Europe, sans toutefois étouffer la portée universelle de l’oeuvre. Ces brefs rappels à la réalité, lorsqu’ils sont soulignés par les notes mélancoliques de l’Adagio de Bach ou de la Sérénade de Schubert, viennent chercher loin le public, comme pour lui dire qu’il n’a d’autre choix que de prendre cette comédie au sérieux.” — La Croix
“Le suicidé au TNP, notre coup de cœur. C’est le plus beau spectacle signé par Jean Bellorini depuis qu’il est aux commandes du TNP. Alliant de façon bouleversante le comique au tragique, sur un rythme effréné entretenu par la musique jouée en live, la pièce nous colle aux basques d’un homme (interprété avec une incroyable justesse par François Deblock) qui a décidé de se suicider. […] Léger et profond, émouvant et drôle, magistral ! ” — Le Progrès
“On a adoré Le Suicidé, le grand spectacle de la rentrée de Jean Bellorini au TNP. Le public rit sans cesse des échappées surréalistes de cet anti-héros naïf en slip blanc harcelé par la ”conscience sociale de l’intelligentsia (extraordinaire Damien Zanoly en commissaire absurde du régime). Dans la vision joyeuse et lucide de Jean Bellorini, la farce est même une comédie musicale dans laquelle les comédiens sont aussi chanteurs et musiciens. Dans une scénographie splendide, Jean Bellorini parvient surtout à faire de ce chef-d’œuvre aux ruptures de ton permanentes typique de la culture russe, un récit fluide et parfaitement rythmé à travers différents niveaux de réalité. ” — Exit mag
“Jamais Bellorini n’a autant su allier son art de la scénographie, qui se révèle au gré de son travail millimétré de la lumière, à sa volonté de créer une quasi comédie musicale avec son éternel complice Sébastien Trouvé trio en live durant les 2h20. La ritournelle du groupe Europe (The Final Countdown) est sifflotée par la troupe (16 au plateau !).” — Le Petit Bulletin
“Derrière cette histoire qui court à vive allure et dans tous les sens, reste un débat entre une réalité immanente, cette prégnance du besoin élémentaire – et alimentaire – et le coup de chapeau à ceux qui trouvent encore le courage de sauter par la fenêtre. […] Cet entrelac d’époques serre le cœur et donne à ce Suicidé une portée universelle. Du beau, du bon théâtre.” — Les Trois Coups
“Jean Bellorini prouve, une nouvelle fois, qu’il est un homme de troupe, en mesure d’insuffler au plateau cette envie de vivre qui permet aux personnages du Suicidé de survivre. Des costumes de Macha Makeïeff aux lumières, de la scénographie de Véronique Chazal à la musique jouée avec entrain par Marion Chiron, Anthony Caillet et Benoît Prisset, tout concourt à créer une ambiance scénique séduisante et vectrice d’une énergie débordante.” — Sceneweb
“Lumières ciselées transformant l’espace en cène de Vinci, en couloirs d’immeuble ou en catafalque rappelant, bien évidemment, le Mausolée de Lénine situé sur la Place Rouge, jeux burlesques exacerbant les traits caricaturaux des personnages, musique jouée en direct ponctuant les dialogues ubuesques, leur utilisation efficace et intelligente de la vidéo noir et blanc (une première pour le directeur du TNP-Villeurbanne), ancrant ainsi l’oeuvre dans le présent, tout en lorgnant sur l’oeuvre de Chaplin et celle de Keaton, le metteur en scène déploie, avec malice et ingéniosité, poésie, humour décalé, pantomime et autres singeries. Sans jamais céder à l’exigence qui caractérise son travail, il signe un spectacle drôle et noir. ” — L’œil d’Olivier
“Un spectacle magnifique, empreint de poésie et de réflexion philosophique, à hauteur des exigences collectives de ce que l’appellation de « théâtre populaire » veut dire, où excellent de grands comédiens – athlètes intenses du verbe et de la scène d’une troupe dynamique et réactive. ” — WebThéâtre
Avec Audrey Laforce, audiodescriptrice
sur réservation à l'adresse b.altazin@theatre-lacriee.com