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Pop philosophie #13

  • Semaine de la Pop Philosophie

Constellations de la connerie

Une approche philosophique, sociologique, historique, psychologique et littéraire de la connerie.

« Une mauvaise fée aux mille visages s’est penchée sur le berceau de l’humanité : la connerie. Elle chemine avec nous, fidèle entre les fidèles, se réinventant au fil des siècles et des cultures. […] Elle suivra notre espèce jusqu’à la tombe, et la creusera peut-être. Le pire, c’est que nous en sommes plus souvent les complices que les victimes ! » Jean-François Marmion

Une exposition d'idées et de pensées proposée par Jacques Serrano, concepteur de la Semaine de la Pop Philosophie, avec la complicité du psychologue et essayiste Jean-François Marmion. 

PROGRAMME à La Criée

LUNDI 11 OCTOBRE à 19h

Introduction de Jean-François Marmion

Psychologie de la connerie en politique

Avec Najat Vallaud-Belkacem, Directrice France de l’ONG ONE, ancienne ministre, Jean-François Marmion, psychologue, Jean-Vincent Holeindre, professeur de science politique à Université Paris 2 Pathéon Assas et directeur scientifique de l’IRSEM, Patrick Lemoine, psychiatre et docteur en neurosciences.  ​

L'approche de cette rencontre ne consiste ni à établir un bêtisier ni une énième entreprise de dénigrement systématique de la politique, mais à un ensemble de réflexions sur la responsabilité des gouvernants, des électeurs et des médias dans les crises de confiance à l'égard du pouvoir qui jalonnent notre histoire et culminent à notre époque. 

 

MARDI 12 OCTOBRE à 19h

Que faire des cons ?

Avec Maxime Rovere, philosophe et auteur de Que faire des cons ?  

"Les cons sont partout, mais aucun philosophe n'en a jusqu'à présent formulé le concept. Ils ont vu en elle un obstacle à la connaissance, ou à l’accomplissement moral, ou à la saine discussion, ou à la vie en commun, sous les formes de ce que les uns et les autres ont appelé l’opinion, les préjugés, l’orgueil, la superstition, l’intolérance, les passions, le dogmatisme, le pédantisme, le nihilisme, etc. Ce faisant, ils ont contribué à éclairer la connerie, bien sûr, sous de nombreux aspects. Mais parce qu’ils l’ont toujours excessivement intellectualisée, il leur a été impossible de l’affronter par l’angle sous lequel elle constitue un authentique problème. Pour dire les choses simplement, le problème n’est pas la connerie, ce sont les cons. En effet, qui peut dire sérieusement qu’on doit les anéantir - à part peut-être les plus dangereux, les pires des cons eux-mêmes ? Une approche philosophique permet de comprendre la connerie tout autrement. Il s'agit d'une maladie extrêmement contagieuse, ou plus exactement, d'une pathologie des interactions, apte à faire déchoir n'importe qui de sa propre intelligence : et c'est ainsi que chacun se retrouve être le con ou la conne d'un autre. Se concentrer sur les interactions est donc le seul moyen de sortir de ces sables mouvants, et d'éviter les désastres dans lesquels il nous arrive à tous de nous naufrager régulièrement."
Maxime Rovere  ​  ​

La médiaconnerie

Plateau proposé par le magazine Marianne avec Alain Léauthier, conseiller éditorial Marianne, Isabelle Barbéris, maître de conférence (HDR) en arts de la scène et chercheuse associée au CNRS et Benoît Gilles, journaliste à Marsactu

"La médiacratie est en crise. A quelques exceptions notables près, éventuellement rassurantes, la presse écrite a perdu une partie importante de son lectorat, parti faire son marché d'infos, ou d'infox, ou xe débats, sur les milles sites de la toile. Autrefois quasiment acquise la publicité lui est désormais comptée. Trop couteux, battu en brèche par la multiplication des chaînes d'info, le grand reportage s'y fait rare, l'enquête au long cours y est devenue un luxe qu'elle s'offre avec parcimonie. Alors nécessité fait loi : à défaut de pouvoir encore prétendre assumer ce qui fit un temps leur grandeur (informer le plus grand nombre, éduquer, prendre en charge les débats de la société) les médias, pour tenter de survivre, font le buzz. Ou du moins s'y essayent, titillés qu'ils sont en permanence par les réseaux sociaux dont c'est le pain quotidien et l'essence même. Composante essentielle du processus démocratique dans les sociétés supposément avancés, elle joue moins qu'avant son rôle de stimulation des consciences. La concentration économique des titres en a réduit la diversité et, sous l'influence des idéologies post-modernes, la police de la pensée y gagne sans cesse du terrain. Si l'Internet rend con, comme il est d'usage de le répéter, les médias ont peut-être leur responsabilité dans cet affaissement de l'intelligence collective."
Alain Léauthier

Présenté par Les Rencontres Place Publique

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