La danseuse et chorégraphe libanaise Nancy Naous explore la résonance des violences dans notre corps : comment se modifie-t-il pour s’adapter aux réalités socio-politiques et interagir avec elles ? Ici, cette réalité est celle du Printemps arabe et ce qui s’en est suivi comme engrenage de violence, de sang versé, de vies fauchées, d’oppression et de barbarie.
Une autre image s’y superpose : celle des corps se révoltant lors des manifestations. Entre rage de vivre et accablement, deux corps en résistance se débattent pour dépasser les contradictions qui les fragmentent, les agitent de soubresauts, les transforment en drôles d’automates, paralysent l’un (littéralement scratché au fauteuil d’où il observe le monde tournoyer), et révoltent l’autre.
En partenariat avec les Bancs Publics, dans le cadre des 10e Rencontres à l’échelle